#Presidentielle2022 – Recherche
À quelques jours des élections présidentielles 2022, quelles mesures en lien avec la biodiversité sont mises en avant par les candidat·e·s ? Il y a quelques semaines, l’Assemblée des Parties prenantes de la FRB a identifié différentes thématiques considérées comme prioritaires pour la réalisation de changements transformateurs. Les mesures ayant trait à ces thématiques sont compilées dans le dossier “Présidentielle 2022“.
Des enjeux liés à la recherche sur la biodiversité
Comprendre le comportement des différentes espèces, les interactions entre elles et avec les êtres humains, l’évolution des écosystèmes, des espèces, des individus, des gênes, l’histoire du vivant sur notre planète, établir des modèles et scénarios pour mieux anticiper l’impact de notre empreinte sur le vivant pour les années à venir sont autant de pré-requis pour une cohabitation soutenable et une préservation efficace de la biodiversité.
Pour protéger la biodiversité, il est primordial de la connaitre. Dans cette optique, le développement et le financement de la recherche ainsi que son accessibilité au plus grand nombre sont des éléments primordiaux pour protéger la biodiversité. Ceci entre en résonance directe avec les missions principales de la Fondation, à savoir soutenir la recherche, agir avec et diffuser les connaissances.
Les mesures compilées ici et proposées par les candidat·es sont relatives à la recherche, au développement et à l’innovation autour des questions environnementales et de biodiversité. Il est ainsi question de l’organisation de la recherche, des moyens qui y seront alloués, des priorités de recherche (tant en termes de milieux que de finalités).
Les mesures des candidat·e·s :
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- Favoriser les liens entre les centres de recherche, les universités et les entreprises.
- Investir massivement dans la formation et devenir le leader mondial sur les questions de transition écologique et d’agriculture biologique.
- Investir dans des technologies d’avenir pour permettre d’endiguer la pollution des océans (repérage par satellite des filets de pêche abandonnés et signalement sur une plateforme commune à tous les navires, sécurisation et traçabilité des conteneurs, développement de la filière hydrogène pour les bateaux avec production à bord, drones de surveillance à l’entrée des ports, etc.).
- Mettre en place des opérations de sensibilisation (opérations de ramassage des déchets par les élèves à proximité du littoral, des fleuves, rivières et ruisseaux, etc.).
- Soutenir la recherche sur l’étude d’un réensemencement d’alevins en milieu naturel, qui pourra déboucher en partenariat avec les fermes marines françaises à un geste écologique de grande ampleur.
- Engager pour les territoires d’Outre-Mer un programme national de recherche et développement publique visant à identifier les gisements de création de richesse à partir de la biodiversité marine et à définir des objectifs et des plans de valorisation public-privé.
- Développer la recherche et la production dans les domaines des technologies marines et sous-marines.
- Cultiver les ressources de la mer : les algues ont aussi une valeur nourricière et médicale.
- Poursuivre la recherche pour un nucléaire 100 % propre et lancer un plan de développement de la filière Thorium sur 25 à 30 ans qui prendra pleinement le relais à l’horizon 2050.
- Soutenir la recherche pure et le projet Iter qui permettront d’accéder à une énergie pratiquement 100 % propre et renouvelable grâce à la fusion de l’hydrogène.
- Investir dans la recherche pour permettre de développer des solutions technologiques et écologiques afin de faire face à la montée des eaux qui menace dès aujourd’hui plusieurs de nos villes.
- Faire de la recherche un levier de la transition écologique et sociale : science ouverte, augmentation du budget, amélioration des conditions de travail.
- Financer des programmes de recherche et d’exploration générique des fonds marins.
- Développer la recherche en matière de milieu océanique et de biodiversité marine.
- Développer la recherche fondamentale sur l’énergie photovoltaïque afin de vérifier sa viabilité et sa rentabilité.
- Etudier la façon dont les courants océaniques dictent nos climats, affectés par l’activité humaine
- Soutenir la recherche scientifique afin de permettre le développement économique et l’exploitation intelligente et durable des ressources maritimes.
- Pour former les acteurs de la transition et préparer les emplois verts qui nous manquent, dans l’artisanat, dans le bâtiment, dans la réparation, dans l’industrie localisée, créer des formations professionnelles et des unités de recherche sur les métiers de la transition écologique, notamment en matière alimentaire ( aliments sans graisses ni sucres ajoutés, circuits courts ), en matière de recyclage et de réparation, en matière de valorisation des produits et services locaux et de relocalisation d’activités essentielles (notamment cultures, pharmacie, armement).
- Orienter la recherche vers des méthodes substitutives et éthiques qui permettraient de ne plus expérimenter sur les animaux.
- Donner une puissante impulsion à la recherche, afin de permettre de mettre au point des solutions technologiques répondant aux critères écologiques (décarbonations, dépollutions).
- Engager une politique de protection du domaine maritime, sous l’égide du grand Ministère de la Mer, afin d’encourager la recherche en vue de développer l’utilisation des algues afin de remplacer les matériaux issus des industries carbonées, tel le plastique.
- Favoriser une algoculture écologique qui ouvrira de vastes débouchés pour l’alimentation et la médecine.
- Révéler, exploiter et défendre tout le potentiel de nos eaux et de nos fonds marins en investissant dans la recherche et en centralisant la délivrance des concessions au sein d’une agence unique.
- Protéger l’environnement et la biodiversité exceptionnels de nos territoires d’Outre-mer et relancer nos efforts de recherche scientifique dans ce domaine.