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décembre 2022  I  Synthèse  I  FRB  I  État et tendance

La conservation plus efficace quand les peuples autochtones et les communautés locales sont inclus dans la gouvernance

Référence de l’article :Dawson, N. M., B. Coolsaet, E. J. Sterling, R. Loveridge, N. D. Gross-Camp, S. Wongbusarakum, K. K. Sangha, L. M. Scherl, H. Phuong Phan, N. Zafra-Calvo, W. G. Lavey, P. Byakagaba, C. J. Idrobo, A. Chenet, N. J. Bennett, S. Mansourian, and F. J. Rosado-May. 2021. The role of Indigenous peoples and local communities in effective and equitable conservation. Ecology and Society 26(3):19. https://doi.org/10.5751/ES-12625-260319

 

Auteure : Marie-Claire Danner, chargée de communication pour le Cesab et responsable scientifique au sein de la TSU de l’évaluation Ipbes sur l’usage durable des espèces sauvages

 

Relecture : Hélène Soubelet, directrice de la FRB et Brendan Coolsaet, chercheur Qualifié au FNRS et Professeur à l’UCLouvain (Belgique), porteur du projet de recherche FRB-Cesab JustConservation et auteur de la publication

Alors que plusieurs pays se sont déjà engagés en amont de la 15e conférence des Nations Unies à atteindre 30 % d’aires protégées d’ici à 2030, le débat sur la proportion des terres et mers à protéger pour préserver la biodiversité occulte souvent la question de savoir comment et par qui la nature doit être conservée.

 

La conservation plus efficace quand les peuples autochtones et les communautés locales sont inclus dans la gouvernance

Ces questions sont pourtant cruciales pour permettre une conservation efficace de la biodiversité. Cette étude présente une revue systématique de 169 publications examinant comment différentes formes de gouvernance influencent les résultats de la conservation, en accordant une attention particulière au rôle joué par les peuples autochtones et les communautés locales.

 

L’étude met en avant un contraste frappant entre les résultats d’une conservation contrôlée de l’extérieur et ceux produits par des efforts contrôlés localement. La plupart des cas présentant des résultats positifs à la fois pour le bien-être et la conservation proviennent de cas où les peuples indigènes et les communautés locales jouent un rôle central. C’est le cas, par exemple, lorsque ces communautés ont une influence substantielle sur la prise de décision. En revanche, lorsque les efforts de conservation sont contrôlés par des organisations externes et impliquent des stratégies visant à modifier les pratiques locales, elles tendent à aboutir à une conservation relativement inefficace, tout en produisant des résultats sociaux négatifs.

 

Une conservation équitable, qui renforce et soutient l’intendance (stewardship) environnementale des peuples autochtones et des communautés locales, représente la principale voie vers une conservation efficace à long terme de la biodiversité, en particulier lorsqu’elle est soutenue par des lois et des politiques plus larges. Cette étude explique en détail comment mettre en œuvre des transitions de gouvernance progressives par le biais de recommandations pour la politique de conservation, avec des implications immédiates pour la réalisation des objectifs de conservation dans le cadre de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique.

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