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Élodie CHAPUIS

IRD

Chargée de recherche IRD au sein de l’unité “Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle” (MIVEGEC) – Montpellier.
 

Élodie CHAPUIS

Élodie Chapuis a été recrutée à l’IRD en 2010. Elle travaille sur l’évolution des traits d’histoire de vie. Pour cela, elle utilise la génétique quantitative pour estimer la variance due à la génétique. Élodie Chapuis mène des expériences sur plusieurs modèles biologiques tels que les criquets, les bactéries, les nématodes (parasites de plantes et d’insectes) et les escargots d’eau douce. Elle a étudié la sélection et l’évolution des traits d’histoire de vie dans des environnements hétérogènes. Ensuite, elle a exploré les conséquences sur les traits d’histoire de vie d’une espèce indigène en relation avec une invasion biologique.

 

Au sein de MIVEGEC, Élodie Chapuis s’intéresse maintenant à la capacité vectorielle et à l’invasion biologique. Plus particulièrement, elle s’intéresse au couple Lymnaea (escargot d’eau douce)-trématodes. En effet, ces escargots sont vecteurs, entre autres, de Fasciola hepatica, un trématode, responsable de la fasciolose (une maladie infectieuse causant des problèmes majeurs de santé humaine et animale). Mais ce sont aussi de « grands envahisseurs ». Ainsi, Élodie Chapuis a choisi d’étudier les conséquences potentielles d’une invasion de vecteurs dans la propagation des maladies. Les pandémies et l’expansion des agents pathogènes peuvent être liées aux invasions biologiques. Les espèces envahissantes non pathogènes et les maladies infectieuses peuvent avoir un impact direct ou indirect sur la santé humaine, l’agriculture et la conservation de la faune. Pour comprendre l’invasion et ses conséquences sur la (ré)émergence de maladies infectieuses essentielles pour la santé humaine, il est nécessaire de démêler les multiples mécanismes par lesquels les espèces vectorielles introduites peuvent modifier l’écologie et la transmission des parasites. Élodie Chapuis étudie les traits d’histoire de vie et le système d’accouplement des vecteurs et leurs conséquences sur les maladies infectieuses (ré)émergentes. De cette façon, il pourrait fournir des informations supplémentaires sur leur prédiction, leur contrôle et leur gestion.

 

Autres fonctions 

Depuis 2021 Élodie Chapuis est responsable du département “ Perturbations, Evolution, Virulence (PEV)” au sein de MIVEGEC.
Elle est aussi co-responsable depuis 2023 des des séminaires d’Ecologie et Evolution de Montpellier (SEEM).
Élodie Chapuis est également membre du Comité Local pour la Biodiversité de Prades le Lez.
Membre du conseil scientifique : mandature 2022-2025