[Carnet de la Cop16] L’équipe FRB est au rendez-vous
Le 21 octobre 2024 débute la 16e Conférence des Parties (Cop16) de la Convention sur la diversité biologique (CDB) à Cali, en Colombie. Cet événement est un moment politique et sociétal marquant une étape cruciale dans la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité (CMB) de Kunming-Montréal, adopté lors de la Cop15 à Montréal.
Tout au long de l’événement, la FRB vous propose un regard “à chaud” de l’équipe sur place sur les moments forts de cette conférence sur la biodiversité :
Par Hélène Soubelet et Denis Couvet
Depuis la clôture de la 16e conférence des Parties (#Cop16) de la Convention sur la diversité biologique (CDB), le manque d’ambition en matière de financement de la protection et de la restauration de la biodiversité et les lenteurs relatives à la mise en œuvre du cadre mondial pour la biodiversité (adopté lors de la dernière Cop) ont largement été pointés du doigts.
Patience et pugnacité sont de mise pour aboutir à des consensus disruptifs, surtout en partant de positions aussi antagonistes que celles exprimées par les pays du nord et les pays du sud. Ces temps de négociation et d’ajustement restent absolument indispensables, car ils permettent d’établir un « socle de base » (accepté par tous les États), constitué notamment : du cadre mondial et ses 23 cibles pour vivre en harmonie avec la nature, des liens entre biodiversité, changement climatique, agriculture et santé. Ce socle de base pour un avenir commun, des visions partagées, des actions concertées, se construit pas à pas.
Malgré ces critiques, la Cop16 a néanmoins permis de notables avancées institutionnelles qui ne devraient pas être éclipsées, vis-à-vis des communautés locales et peuples autochtones et concernant les aires marines protégées, les liens biodiversité-climat, le fonds de Cali.
Deux points concernant le socle de base ont particulièrement retenu l’attention de la FRB, concernant : la comparaison des plans de gestion de la biodiversité (les NBSAP) des 44 États Parties qui les ont déposés et la finance durable.
Les projets européens COOP4CBD, RESPIN, BioAgora et Biodiversa+ se sont réunis une seconde fois atour de deux table-rondes. Grâce à son implication dans 3 de ces projets, la FRB était en première ligne pour l’organisation de cet événement.
Gilles Doignon (Team Leader Biodiversity & Nature-Based Solutions à la Commission européenne), est à nouveau intervenu en introduction de ces tables rondes, pour rappeler l’importance et l’ampleur de ces projets, financés par l’Union Européenne, et mettre en avant les Policy Briefs recemment réalisés par Biodiversa+.
Après une ouverture par Constance Laureau (FRB), l’événement a permis d’aborder les sujets biodiversité & santé et biodiversité & climat, dans le contexte de ’interface science-politique aujourd’hui. Cela fut l’occasion de dresser un paysage synthétique de ce sujet riche de nombreux acteurs :
(Figure : places respectives des différents projets européens susmentionnés, à l’interface science politique. Cette interface sciences-politique se situe entre les détenteurs de savoirs, (dont le cadre dépasse les savoirs académiques), et les décideurs politiques, ici les conventions sur les changements climatiques et la diversité biologique, ainsi que la Comission Européenne. L’Ipbes et le Giec (IPCC) sont des plateformes qui se situent à l’interface, elles aussi).
Par Nathalie Morata
Un des sujets à l’ordre du jour de cette COP est la coopération entre organisations et conventions.
Il existe en effet beaucoup d’organisations internationales et de nombreuses conventions œuvrent pour l’environnement : les plus connues sont celles issues des accords de Rio (Convention on Biological Diversity – CBD pour la biodiversité, United Nations Framework Convention on Climate Change – UNFCCC pour le climat, United Nations Convention to Combat Desertification – UNCCD, pour la désertification), mais il en existe beaucoup d’autres.
Pour mieux s’y repérer, une journée leur est dédiée cette année.
Mais pourquoi la coopération à l’ordre du jour de la Cop ?
Alors que les sujets à l’ordre du jour sont très souvent sources de conflits, cette année la majorité des pays et organisations présents convergent dans la même direction : il est crucial de renforcer les coopérations entre les conventions et initiatives sur la biodiversité (forets, zones humides, Bern, …), et avec la plateforme scientifique sur la biodiversité (Ipbes). Il a également été souligné l’importance de renforcer les liens avec les autres conventions de Rio sur le climat et la désertification, le lien vers la plateforme scientifique sur le climat (IPCC, plus connu en France sous le nom du Giec) mais aussi sur des sujets comme l’alimentation, la santé, etc.
Cette volonté de renforcer les liens avec d’autres domaines fait écho à l’évaluation Ipbes qui sera approuvée lors de la plénière Ipbes-11 en décembre, sur le nexus. C’est un sujet montant qui est très innovant, bien que compliqué à mettre en œuvre.
Le nexus Biodiversité-Climat est particulièrement présent. C’est d’ailleurs un des sujets à la fois à l’ordre du jour de la COP mais aussi présent indirectement dans beaucoup de sujets. Par exemple, dans le cadre des discussions portant sur le renforcement des capacités et développement, un des points de discussion porte sur les sujets qui pourraient être remontés à l’Ipbes ; et un de ces sujets envisagés est biodiversité et climat… un sujet controverse pour plusieurs pays, qui a valu de longues séances de discussions bloquées. Une des conclusions intéressantes des discussions des groupes de contact sur ce sujet est l’importance de mieux intégrer la science, et en particulier les sciences sociales, jusqu’à maintenant sous représentées.
Enfin, beaucoup de side-events sont également organisés autour de ce sujet, dont celui que nous co-organisons avec les projets européens COOP4CBD, RESPIN, BioAgora et Biodiversa+ en fin de COP : rendez-vous dans la prochaine actualité !
Par Nathalie Morata
La Cop se répartie en 2 zones: la zone bleue et la zone verte. La zone verte se trouve dans le centre ville de Cali. Tout le monde peut y accéder, pas besoin d’accréditation. On y retrouve des scènes avec des performances de danses et de chants traditionnels, des stands sur les ONG s’intéressant à la protection de la biodiversité, l’éducation autour de ce sujet, l’innovation énergétique… mais aussi plein de petites boutiques où on peut acheter des bijoux locaux, du café local, de l’artisanat…
Pour aller dans la zone bleue, réservée aux négociations, c’est déjà plus compliqué. Le centre de conférence est accessible avec des bus spécialement affrétés pour les délégations. Il faut environ 1h pour y aller. Afin d’avoir notre accréditation, nous avons rempli un dossier et envoyé une copie de notre passeport il y a déjà plusieurs mois. Les accréditations sont attribuées aux membres des délégations nationales, leur offrant ainsi un accès à la salle des négociations. Elles sont également accordées aux observateurs, tels que les ONG, les peuples autochtones et communautés locales (IPLC), et les représentants de la recherche, qui peuvent tenir des stands ou organiser des événements parallèles dans les pavillons du site.
Certains sujets de négociations sont purement politiques, comme les discussions sur le budget, la coopération avec d’autres conventions, les mécanismes de planification, monitoring, reporting et review. Sont également abordés des thèmes liés à l’éducation et à la communication, ainsi que des sujets très scientifiques tels que la conservation des plantes, la biodiversité marine, ou encore la gestion des espèces exotiques envahissantes.
De part notre rôle à l’interface science-politique, et en tant que point focal SBSTTA (l’organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques, Subsidiary Body on Scientific, Technical and Technological Advice en anglais), nous participons avec la délégation française à certaines négociations sur des sujets scientifiques (comme One Health) mais également sur les besoins scientifiques en général, notamment les liens avec l’Ipbes dont nous assurons le comité français à la FRB.
Malgré l’actualité internationale et locale assez dense (guerres, menaces de guerillas colombiennes sur la Cop, campagnes électorales…), une fois montés dans le Bus Cop, où nous devons présenter notre pass, nous oublions tout le reste pour se focaliser sur la biodiversité ! Il y a des agents de police dans toutes les rues, pour nous faire entrer dans le bus, 2 agents de police dans le bus avec nous, et une escorte de motards. Pour entrer dans le centre de conférence, nous devons passer un détecteur de métaux, et nos pass sont encore re-controlés.
Par Constance Laureau, Nathalie Morata et Robin Goffaux
© FRB – Nathalie Morata
Lorsque le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal (KM-GBF – pour Kunming-Montreal Global Biodiversity Framework en anglais) a été adopté à la Cop15 en 2022, un des enjeux identifiés était l’alignement des stratégies et plans d’actions nationaux pour la biodiversité (NBSAPs – pour National Biodiversity Strategy and Action Plan en anglais) sur les objectifs à 2050 et surtout sur les cibles à 2030 de ce nouveau cadre mondial.
Les 196 pays, ou « Parties », de la CDB devaient donc arriver à Cali avec leurs stratégies et plans nationaux prêts. Malheureusement la mise en pratique a été moins rapide que prévue. Le site de dépôt de la CDB propose deux options pour les pays : soit le dépôt de leur NBSAP complets, soit, s’ils n’ont pas encore établi leur propre NBSAP, l’identification au sein de leurs stratégies et plans d’action sectoriels en place des mesures répondant aux cibles du cadre mondial pour la biodiversité. Au 21 juin dernier, 10 pays uniquement avaient déposé leurs NBSAPs. L’approche de la Cop16 a accéléré les choses puisque au 27 octobre, 35 pays avaient déposé leurs NBSAPs complets sur le site de la CDB, et 115 ont signalé des cibles nationales répondant à celles du cadre mondial. La tenue d’un segment de haut niveau (High Level Segment) en fin de Cop16, marqué par la présence de ministres de différentes Parties et leurs discours, pourrait encore accélérer ce dépôt dans l’idée de créer un momentum politique.
© FRB – Robin Goffaux
Ces NBSAPs devaient identifier les besoins de renforcement de capacités pour améliorer le suivi du cadre mondial, mais malheureusement, très peu de pays ont proposé des besoins concrets.
De manière surprenante, un des stands présents à la Cop se nomme « NBSAPs help desk ». Consciente de la difficulté de cet exercice d’alignement des politiques nationales sur l’accord obtenu lors de la Cop15, la CDB a mis en place ce dispositif pour aider les Parties dans cette démarche.
Le document de décision sur ce sujet, qui sera adopté en fin de Cop16, devraient appeler les pays ne l’ayant pas encore fait à réaliser ce dépôt au plus vite, ainsi que plaider pour la mise en œuvre de leur NBSAP avec les moyens nécessaires associés.
Par Constance Laureau, Nathalie Morata et Robin Goffaux
Le 25 octobre, les projets européens Co-op4CBD, RESPIN, BioAgora et Biodiversa+ proposaient un événement sur l’interface science-politique et son application pour le suivi du Cadre mondial. Grâce à son implication dans 3 de ces projets, la FRB était en première ligne de l’organisation de cet événement.
Au programme :
- Constance Laureau (FRB) a présenté le paysage de l’interface science-politique (SPI pour science-policy interface en anglais) et comment les projets co-organisateurs s’y intègrent.
- Gille Doignon, Team Leader Biodiversity & Nature-Based Solutions à la Commission européenne, a rappelé le financement par la commission de centaines de projets sur la biodiversité, tout en indiquant l’importance en particulier de ces 4 projets.
- La première table ronde, sur le paysage de l’interface science-politique, a réuni Robin Goffaux (FRB), David Obura (Ipbes), Carlos Hernandes (Humboldt Institute), Leonard Kuemper-Schlake (BfN) et Sunita Chaudary (ICIMOD). Robin a notamment présenté notre travail dans le cadre de Co-op4CBD sur des technical briefs, qui permettent aux experts de faire remonter des informations issues notamment de la recherche européenne aux négociateurs européens.
- La deuxième table ronde portait sur l’utilisation des SPI pour l’implémentation du Cadre mondial par les états et réunissait Lluis Brotons (CREAF/BioAgora), Katie Millette (GeoBON), Alice Hughes (Hong Kong University), Gregoire Debois (Commission Européenne).
Par Constance Laureau, Nathalie Morata et Robin Goffaux
© FRB – Nathalie Morata
En parallèle des négociations, des événements parallèles permettent aux scientifiques, aux ONG, au secteur privé et autres représentants de diverses initiatives, d’échanger sur les sujets soutenant l’élaboration ou la mise en œuvre des textes adoptés par la Convention sur la diversité biologique (parmi de nombreux exemples : l’éducation, l’océan, le développement d’indicateurs, l’acquisition des données soutenant le monitoring de la biodiversité…).
Dans le contexte de la mise en œuvre du cadre mondial adopté lors de la Cop15, les sujets économiques et financiers sont très présents à cette Cop16. Deux pavillons sont dédiés à « biodiversité et finances » et « business et industries » sur le site. Au niveau de la « Place Québec » se trouve aussi un Hub biodiversité et finances et nous y avons organisé avec l’IENE un événement parallèle, sous la forme d’une table ronde sur le lien entre la biodiversité et les infrastructures de transport (routes, chemins de fer…).
Nathalie Morata (FRB) y a rappelé le rôle majeur des infrastructures de transport dans la perte de la biodiversité, la fragmentation de l’habitat et la dégradation des écosystèmes. En Amérique, un million de vertébrés sont tués tous les jours, et en Amazonie brésilienne, 95% de la déforestation a lieu à moins de 5km d’une route. Il est crucial de mettre en place des changements transformateurs dans les business models afin de mieux conceptualiser et construire ces infrastructures.
Hélène Marotine (France) et Rory Canavan (UK) ont présenté Act4Nature et son « spin off » Transport4Nature. Ces initiatives internationales agissent en soutien aux entreprises pour définir un cadre pour mettre en place des actions concrètes positives pour la nature.
Kate Newman (USA) a présenté la section infrastructures durables du WWF, récemment créée. Elle a notamment souligné que ce sujet requiert une grande transdisciplinarité, pour laquelle malheureusement les diverses parties prenantes n’ont pas forcément les outils actuellement.
- Compléter le jeu d’indicateurs partiellement adopté à la Cop15.
- Trouver des compromis sur le financement de la mise en œuvre.
- Déterminer comment partager les avantages liés à l’utilisation des informations de séquençage génétique numérique (Digital Sequence Information ou DSI) — des formes dématérialisées de ressources génétiques.
Un autre sujet qui fait l’objet de discussions intenses est celui du PMRR (pour Planning, Monitoring, Reporting and Reviewing en anglais) dont l’objet est d’encadrer la mise en œuvre, le suivi, le rapportage et la revue des avancées réalisées. Pour finir, les pays doivent livrer leurs stratégies nationales (appelées NBSAPs en anglais pour National Biodiversity Strategies and Action Plans), qui doivent être alignées sur les cibles du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal.
La question des peuples autochtones et communautés locales (IPLCs pour Indigenous Peoples and Local Communities en anglais) est également un des sujets prégnants de cette Cop16, relevant de l’article 8j de la Convention. Les discussions portent sur plusieurs points : l’octroi de ressources financières ou non financières aux IPLCs en soutien à leurs actions en faveur des NBSAPs, la possibilité de désigner des points focaux nationaux, ou encore la création d’un Organe Subsidiaire dédié au sein de la Convention sur la diversité biologique. Sur ce sujet, la question de la reconnaissance des individus afro-descendants, ayant émergée lors de la 26e réunion de l’organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques (SBSTTA 26 pour Subsidiary Body on Scientific, Technical and Technological Advice) en mai dernier à Nairobi, est également sur la table.
Un autre aspect important de cette COP est le lien entre la biodiversité et d’autres éléments notamment l’alimentation, l’eau, la santé, le climat… Ces liens sont aussi appelés “nexus”. C’est d’ailleurs un thème à l’ordre du jour pour l’Ipbes, qui validera en décembre une évaluation sur le nexus biodiversité-eau-alimentation-santé-climat. Le nexus biodiversité-climat est particulièrement présent dans les négociations de cette Cop16, où de nombreux thèmes émergent dans ce contexte, comme celui des infrastructures.
Quelle mise en œuvre pour le Cadre mondial pour la biodiversité (CMB) de Kunming-Montréal ?
Lors de cette Cop16, les gouvernements seront appelés à évaluer l’état d’avancement de la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. Les États Parties à la Convention devront également prouver que leurs stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité sont en adéquation avec les objectifs du Cadre.
Plusieurs enjeux seront abordés afin de faciliter la mise en œuvre opérationnelle des 23 cibles du Cadre, en particulier la création et le renforcement d’indicateurs pour suivre les progrès des États. Cependant, des défis demeurent : quelles données manquent pour optimiser ces indicateurs et à qui sont-ils spécifiquement destinés ? Cette conférence permettra de développer davantage les méthodes de suivi et de progresser dans la mobilisation des ressources pour le cadre mondial.
Un autre défi majeur de ce rendez-vous sera d’atteindre les cibles du cadre mondial en matière de financements, en mobilisant notamment des outils innovants tels que les certificats biodiversité. Ces certificats peuvent jouer un rôle clé dans le développement de la finance durable, en orientant par exemple les investissements vers des projets à impact positif sur la biodiversité.
L’opérationnalisation du cadre constitue un défi ambitieux pour les États, le secteur économique et la société civile, qui doivent s’approprier ce cadre et intégrer ces mesures dans leurs politiques et pratiques. Pour cela, une mobilisation significative des ressources intellectuelles financières et techniques sera nécessaire afin d’assurer la durabilité des efforts de conservation et de restauration de la biodiversité.
Le rôle de la FRB lors de cette Cop
La FRB sera impliquée à différents niveaux lors de la Cop16 :
- La FRB intervient au sein de la délégation française, menée par l’ambassadrice à l’environnement Sylvie Lemmet. En tant que point focal du SBSTTA (Subsidiary Body on Scientific, Technical and Technological Advice) — un organe international chargé de fournir des avis scientifiques à la CDB — la FRB apporte un soutien précieux aux négociateurs des ministères de l’Environnement et des Affaires étrangères.
- À travers son implication dans le projet CO-OP4CBD, l’équipe sera présente au pavillon de l’UE pour coorganiser deux événements parallèles aux côtés de trois autres initiatives européennes : les projets RESPIN, BioAgora, et le partenariat européen Biodiversa+.
🔹 1er événement parallèle : Discussion sur les interfaces science-politique (quel sont leurs rôles et missions aujourd’hui, dans l’Union européenne et hors Union européenne ?) et leurs rôles dans le soutien à la mise en œuvre et au suivi du Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal
📅 Date : le 25 octobre 2024
⏰ Horaires : de 15 :30 à 17 :00 (GMT -5)
Ce premier événement portera sur les interfaces science-politique, explicitant ce qu’elles sont, et soulignant la manière dont l’intégration de la recherche scientifique dans les cadres politiques peut faire progresser la mise en œuvre du Cadre Mondial de la biodiversité.
🔹 2e événement parallèle : Contribution de l’interface science-politique aux sujets biodiversité & santé, et biodiversité & changement climatique
📅 Date : le 31 octobre 2024
⏰ Horaires : de 17:30 à 19:00 (GMT -5)
Cette deuxième session mettra en lumière l’importance des interface science-politique dans la prise en compte des enjeux critiques liés à la biodiversité, à la santé ainsi qu’au changement climatique.
+ d'infos sur les événements parallèles
- Dans le cadre de son engagement pour l’IENE, la FRB sera également présente au Hub Business & Finance, Place Québec, pour une table ronde intitulée “Permettre des stratégies favorables à la nature dans le secteur des transports : Faire progresser la protection de la nature et le développement durable grâce à l’initiative Transport4Nature de l’IENE”.
📅 Date : le 24 octobre 2024
⏰ Horaires : de 9:00 à 9:45 (GMT -5)
La discussion mettra en lumière les contributions de l’IENE, notamment à travers son site web, ses policy briefs, et des initiatives telles que Act4Nature International et le Playbook for Nature-Positive Infrastructure Development.
Cette intervention présentera comment le secteur des transports et des infrastructures peut contribuer à la restauration de la biodiversité en intégrant des engagements de conservation dans les stratégies de développement durable des entreprises.
- 7 novembre | Regard de la FRB sur la Cop16 : des outils scientifiquement pertinents validés par le consensus politique
- 31 octobre | Dernier évenement parallèle sur la contribution de l'interface science-politique aux sujets biodiversité & santé, et biodiversité & changement climatique
- 31 octobre | La coopération, un sujet fort de cette Cop
- 30 octobre | L'organisation de la Cop
- 27 octobre | Focus sur les NBSAPs
- 25 octobre 2024 | Premier événement parallèle sur l'interface science-politique
- 24 octobre 2024 | Événement parallèle IENE
- 23 octobre 2024 | La Cop a commencé !
- 21 octobre 2024 | C'est parti ! Retrouvez l'équipe FRB à la Cop16