[International] Continuer de créer des liens entre biodiversité et climat à l’échelle paneuropéenne
La sortie du dernier rapport de l’Ipbes “Nexus” le démontre scientifiquement : les enjeux environnementaux sont intriqués et doivent être pensés conjointement. Comment alors sortir des silos ? Une partie de la réponse réside dans l’animation d’espaces de discussions constructifs entre les différentes communautés scientifiques et avec les parties prenantes à différentes échelles. C’était notamment l’enjeu d’un événement qui s’est tenu la semaine dernière et pour lequel l‘équipe FRB était impliquée : on vous en dit plus !
Le Pesc c’est une consultation paneuropéenne des parties prenantes (“Pesc”) du réseau Europe et Asie centrale de l’IPBES. Cette année à Bruxelles se tenait sa 8e édition qui a réuni une centaine de parties prenantes de la biodiversité et du changement climatique, des régions Europe et Asie centrale : points focaux nationaux de l’Ipbes, du Giec, décideurs, représentants de la commission européenne, chercheurs et chercheuses, initiatives à l’interface science-société-politiques (FRB, Biodiversa+, Respin, Coop4CBD, UICN…), etc.
Ses objectifs ?
- Une meilleure compréhension des processus et des opportunités de l’IPBES et du GIEC pour les experts et les politiques (comment contribuer aux rapports, comment utiliser les rapports des deux plateformes, etc.).
- Un partage d’expériences et de stratégies sur la contribution aux processus IPBES et GIEC.
- Des échanges de connaissances sur les liens entre la biodiversité et le changement climatique, discussions sur les possibles collaborations entre les deux plateformes.
Sa 8e édition était organisée conjointement avec Biodiversa+ (le partenariat européen pour la biodiversité, dont la FRB accueille une partie de l’équipe) et le projet européen RESPIN (visant à renforcer le lien IPBES (biodiversité) – GIEC (climat), dont la FRB accueille également une partie de l’équipe). Côté FRB, Marie-Claire Danner, Nathalie Morata, Coline Léandre, Typhaine Quinquis et Constance Laureau y étaient pour représenter le partenariat européen Biodiversa+ et les projets RESPIN et COOP4CBD.
Ce qu’il en ressort ?
- Une opportunité unique de networking et une collaboration inédite entre les chercheurs et les points focaux impliqués auprès de l’Ipbes et du Giec très appréciée ;
- Un format interactif et pas descendant où chacun a pu s’exprimer ;
- Un besoin de moyens pour réitérer ce genre d’initiative (avec participation des pays d’Europe de l’est et Asie centrale, participation des experts, etc.)