Le classement de Shanghai 2017 honore la recherche française en écologie !
Il est rare que le classement de Shanghai suscite l’enthousiasme en France ; et pourtant, si on quitte un instant le fameux classement des 500 plus grandes universités mondiales et que l’on se tourne vers le classement par thèmes scientifiques, on peut avoir de très réels motifs de satisfaction.
Dans l’ensemble Sciences naturelles, il existe un thème Écologie qui regroupe les catégories du “Web of Science” : conservation de la biodiversité et écologie. Et c’est là que toutes celles et ceux qui espèrent que la recherche française, de par ses qualités, pourra aider à préserver et à utiliser plus durablement la biodiversité peuvent se réjouir, car le classement met à l’honneur plusieurs universités françaises (http://www.shanghairanking.com/Shanghairanking-Subject-Rankings/ecology.html) :
- Au 2e rang mondial, l’Université de Montpellier avec un score total de 279,6, juste derrière l’Université d’Oxford avec 287,3. Montpellier est devant UC Berkeley et UC Davis et loin devant Cambridge ou Cornell ! Ce second rang est conservé si on se réfère au nombre d’articles publiés dans les plus grands journaux scientifiques classés selon leur facteurs d’impacts. Là, Montpellier obtient un score de 99 contre 100 pour Oxford.
- Au 26e rang on trouve l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6), avec un score de 236,8, juste devant l’université de Zurich, Harvard et Standford.
- Au 39e rang on trouve l’Université Paul-Valéry Montpellier 3.
- Au 44e rang l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.
- Parmi les ex-aequo des 51-75e rangs, l’Université Grenoble Alpes, et l’Université de Savoie.
- Parmi les ex-aequo des 76-100e rangs, l’Université Paul Sabatier (Toulouse 3) et AgroParisTech.
- Et enfin parmi les 101-150e rang, on trouve l’Université Claude Bernard Lyon 1, l’Université Paris Sud (Paris 11), l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, l’Université d’Aix Marseille et l’Ecole Nationale de formation Agronomique
Cela fait huit établissements français parmi les 100 premiers mondiaux du domaine.
On note que l’Université Pierre et Marie Curie, 40e et première française, au classement mondial des 500 plus grandes universités progresse ici de 14 places (en ne tenant compte que des travaux menés dans le domaine de l’écologie). Le bon en avant est encore plus considérable pour Montpellier qui d’une position de 201-300e ex-aequo dans le classement global passe donc seconde mondiale si on se réfère au seul champ thématique écologie.
La FRB tient à féliciter les scientifiques de toutes ces universités (et des UMR qui leur sont associées) qui portent haut les couleurs de la recherche française et bien évidemment ceux de l’Université de Montpellier, qui monte avec brio sur le podium des plus grandes universités mondiales pour la recherche en écologie.