Pressions anthropiques et impacts sur la biodiversité terrestre
Dans le contexte du programme national de « surveillance de la biodiversité terrestre » mis en place par le ministère de la Transition écologique (MTE) et l’Office français de la biodiversité (OFB), la Fondation pour la recherche sur la biodiversité soutient des projets de recherche sur la caractérisation de l’impact des pressions induites par les activités humaines sur la biodiversité terrestre.
La biodiversité décline à un rythme de plus en plus alarmant et les activités humaines, directement et indirectement, de façon synergique ou antagoniste, influencent ce déclin qui doit être enrayé. Cependant, quantifier précisément les impacts des activités humaines reste aujourd’hui complexe car même si les causes sont globalement connues et font consensus, il est encore difficile de les détailler et d’en mesurer les conséquences précises et leurs effets interactifs, dans le temps et dans l’espace.
Dans le cadre de la mise en place du programme national de « surveillance de la biodiversité terrestre » porté par l’Office français de la biodiversité (OFB) visant à mesurer, identifier et suivre l’influence des activités humaines sur la biodiversité et les pratiques les plus vertueuses à valoriser, le ministère de la Transition écologique (MTE) et la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) financent un programme de de recherche sur les « Impacts sur la biodiversité terrestre dans l’anthropocène ». Les projets financés portent sur la caractérisation des impacts positifs, négatifs ou l’absence d’impacts des activités humaines et des pressions induites sur l’état et la dynamique de la biodiversité terrestre.
Les résultats de ces recherches permettront de renforcer les actions de la société dans son ensemble pour enrayer le déclin de la biodiversité et favoriser un développement humain soutenable. Ce programme soutient trois types de projets de recherche.
Ces projets, d’une durée de 3 ans, développent des synthèses d’idées, de concepts et des analyses de données existantes, pour améliorer la connaissance scientifique relative à la biodiversité et permettre sa protection. Les participants partagent leur expertise scientifique, des données disponibles et des outils de modélisation pour répondre à un large éventail de questions sur la biodiversité, à toutes échelles, spatiales et temporelles, tant du point de vue des sciences naturelles que des sciences humaines et sociales.
Les projets de synthèse de connaissances peuvent revêtir différentes formes : cartes systématiques, revues systématiques, méta-analyses.
> Les cartes systématiques
D’une durée d’un an, elles sont une étape préalable à la revue systématique qui permet de faire l’état des lieux des connaissances sur un thème donné et de mettre en lumière les lacunes de connaissances ou la disparité des résultats. La cartographie systématique apparaît comme une approche pertinente notamment pour identifier des lacunes de connaissances sur un sujet (par exemple l’appréciation de l’impact sur un ou différents groupes taxonomiques) ; lorsqu’une question de recherche apparaît controversée ; en amont du lancement d’un projet de recherche, afin de cibler au mieux son orientation.
> Les revues systématiques
> Les méta-analyses
Ce projet, d’une durée d’un an, est une étape préalable à la revue systématique qui permet de faire l’état des lieux des connaissances sur un thème donné et de mettre en lumière les lacunes de connaissances ou la disparité des résultats. La cartographie systématique apparaît comme une approche pertinente notamment :
> pour identifier des lacunes de connaissances sur un sujet (par exemple l’appréciation de l’impact sur un ou différents groupes taxonomiques) ;
> lorsqu’une question de recherche apparaît controversée ;
> en amont du lancement d’un projet de recherche, afin de cibler au mieux son orientation.
Découvrez les différents projets de synthèse de données, de synthèse de connaissances et de synergie dans les onglets ci-dessous.
Deux comités se complètent : le comité d’évaluation sociétale et de sélection finale, et le comité d’évaluation scientifique.
Sont partenaires de ce programme : le ministère de la Transition écologique (partenaire financier) et l’Office français de la biodiversité (partenaire technique).