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Taxation of Agricultural Land in Europe: A Comparative Approach

Within the European Union (EU), agriculture is the subject of a long-standing, well-established and well-known common policy with the largest budget (386.6 billion euros for the period 2021-2027, i.e. 32% of the European budget). It is also affected by the internal market policy. In addition, various EU environmental directives apply to agricultural land. This is the case for biodiversity (Birds Directive, Habitats Directive, Environmental Liability Directive), environmental assessment (Projects Directive, Plans and Programmes Directive), water (Water Framework Directive, Nitrates Directive, Sewage Sludge Directive, Floods Directive, etc.). The EU is also party to several international conventions in the field of biodiversity that concern agricultural land (Convention on Biological Diversity, Bern Convention, Bonn Convention, Ramsar Convention, etc.).

 

Although European agriculture is subject to this threefold harmonization process, the rules for taxing agricultural land seem to differ quite a lot from one state to another. However, taxation affects several aspects of agricultural and environmental policies. It can encourage or discourage the profitability of agriculture, encourage the practice of a particular type of agriculture that is more or less favorable to biodiversity, and encourage or discourage a change in the use of agricultural land. Taxation of agricultural land therefore has multiple effects, both on the agricultural land itself and on agricultural, land use, urban planning and environmental policies. Moreover, within the debates on possible biodiversity policy strategies, the taxation of agricultural land and its modalities may favor one option or another.

For these different reasons, a comparative analysis of the taxation of agricultural land in Europe seemed useful to the French Foundation for Biodiversity Research.

 

The note is available in the downloadable resources section.

 

[Call for proposals] The FRB-CESAB call on systematic reviews has been extended until the 9th of September

The FRB, through its Centre for the Synthesis and Analysis of Biodiversity (CESAB), is funding 2 postdoctoral researchers for up to 18 months, to carry out systematic reviews, using systematic mapping, critical assessment and narrative synthesis of the corpus of selected texts, in order to write a review article for an international scientific journal.

 

 

The project may go as far as either a completed lexicographical analysis or the extraction of statistical data from the corpus and their analysis (meta-analysis).

 

 

  •  Theme 1: State and future of marine biodiversity in a time of global change 
  • Theme 2, in partnership with Agropolis Fondation: Solutions for agro-ecological transition that conserve biodiversity 

 

Pre-proposals deadline : 9th September 2020, 23:59 CEST

More information can be found on the call page

Biomimétisme et biodiversité

Le concept de biomimétisme ou bio-inspiration a été théorisé pour la première fois il y a une vingtaine d’année (cf. Janine Benyus : Biomimicry, Innovation Inspired by Nature). L’approche initiale défend une vision qui considère que cette démarche d’innovation « fait appel au transfert et à l’adaptation des principes et stratégies élaborés par les organismes vivants et les écosystèmes, afin de produire des biens et des services de manière durable, et rendre les sociétés humaines compatibles avec la biosphère ».

 

Le Biomimétisme identifie des solutions naturelles apparues au cours de l’évolution, c’est à dire des fonctions ou des rapports entre structures et fonctions chez les organismes vivants qu’il peut être intéressant de transposer à une fonction d’intérêt humain : sa finalité est de chercher, d’identifier et de d’industrialiser une solution à un problème humain.

 

Cette démarche est nécessairement interdisciplinaire, entre sciences fondamentales et sciences de l’ingénieur, et demande de la part des acteurs économiques la mobilisation de ressources significatives en matière de recherche et développement (R&D).

 

 

Le biomimétisme est la rencontre de plusieurs mondes, l’écologie,
les sciences de l’évolution, la biologie et l’ingénierie,
ou encore une interface entre sciences naturelles et industrie.

 

 

L’association Biomimicry Europa, créée en 2006 pour la promotion du biomimétisme, propose de distinguer trois niveaux d’inspiration : les formes biologiques, les matériaux et processus, les interactions.

 

En matière de recherche et développement, l’Allemagne a longtemps été en tête avec plus de 100 structures de recherche publiques impliquées et dix réseaux territoriaux spécialisés. Le Royaume-Uni et la Suisse sont aussi deux pays fortement impliqués en Europe.

 

En France, l’implication est plus récente, mais actuellement, plus de 175 équipes de recherche s’intéressent au sujet et plus de 100 entreprises font appel à cette démarche. Plusieurs Groupements de recherche (GDR) et Réseaux thématiques pluridisciplinaires (RTP) génèrent des initiatives structurantes autour de la chimie bio-inspirée, la mécanique des matériaux biologiques ou les micro-technologies inspirées des insectes. Le centre européen d’excellence en biomimétisme (Ceebios), créé en 2012, fédère un nombre croissant de grandes entreprises comme L’Oréal, LVMH, Engie, Vicat, Saint-Gobain, et bénéficie du soutien du ministère de la transition écologique et solidaire.

 

Les régions les plus impliquées en matière de R&D (compétences académiques) sont l’Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine, puis, à un niveau sensiblement équivalent, Occitanie, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Grand-Est.