Club 3 – Changements globaux et gestion durable de la biodiversité dans les territoires marins et côtiers

La France dispose du deuxième domaine maritime au monde, ce qui lui donne une responsabilité importante dans la sauvegarde de la biodiversité marine. Cependant, les connaissances sur l’écologie des milieux marins sont encore lacunaires, notamment parce que les observations de la vie sous marine et l’expérimentation y sont beaucoup plus complexes et coûteuses qu’en milieu terrestre. Pourtant, les activités humaines s’y développent.

Avec la transition énergétique en cours, les fermes d’éoliennes offshores vont continuer à s’étendre. Lorsqu’il s’agit d’étudier la construction des infrastructures, les porteurs de projet doivent étudier leurs impacts et la façon de les éviter, les réduire et si nécessaire les compenser. Or, le manque de connaissances est un facteur limitant de la qualité de ces études. Elles ne permettent pas la réalisation des ouvrages les mieux adaptés aux écosystèmes. Il en va de même de la planification en mer qui devrait s’appuyer sur un corpus de connaissances solides.

Les attentes à l’origine de ce club recherche-action portent sur les points suivants :

• Actualisation des inventaires de biodiversité et évaluation des lacunes, réseaux trophiques en fonction des localisations,
• Méthodes de suivi de la biodiversité sous-marine ?
• Évaluation de l’impact du changement climatique et des changements globaux sur la biodiversité marine,
• ERC en mer,
• Stratégie de protection, rôle des espaces protégés, impacts des espèces invasives,
• Génie écologique en mer, restauration des fonds marins,
• Intégration durable des activités économiques pour une cohabitation avec la biodiversité (gestion durable de la biodiversité, des habitats et des ressources) : pêche, tourisme, infrastructures, etc.,
• Interaction entre les nouvelles infrastructures et la biodiversité marine.