Discar
Conséquences des Perturbations humaines sur les populations de petits carnivores
Le projet Discar vise à fournir un cadre opérationnel avec des outils analytiques pour évaluer impacts et conséquences des pressions humaines sur les populations de petits carnivores. Discar considérera les petits carnivores de France métropolitaine et d’outre-mer comme étude de cas pour évaluer les conséquences ou les impacts des pressions humaines sur les populations animales.
Ces espèces jouent un rôle important dans les écosystèmes, en influençant la structure des écosystèmes et en fournissant de nombreux services écosystémiques, dont la lutte contre les parasites/maladies et la dispersion des graines. Les petits carnivores répondent également aux perturbations des écosystèmes d’une manière rapide, mesurable et interprétable et peuvent donc être utilisés comme sentinelles des changements planétaires. Discar liera bioénergétique et modélisation démographique dans un cadre intégré pour évaluer les pressions humaines sur la biodiversité, et caractériser puis prédire les impacts sur les petits carnivores.
Les paramètres clés qui sous-tendent le couplage entre les pressions et les impacts seront identifiés, et permettrons d’établir des recommandations aux parties prenantes en termes de surveillance et mitigation.
Voir plus de contenu à propos de Discar sur le site :
Porteurs de projet :
Olivier GIMENEZ – CNRS (France) ;
Sandrine RUETTE– OFB (France)
Le projet Discar réunit des spécialistes des carnivores et de leur écologie, de modélisation et de l’analyse d’impacts.
Le projet Discar est issu de l’appel à projet “Impacts” de 2022. Le processus de sélection du projet a été réalisé par un comité d’experts indépendants.
[02] Gimenez O (2024) Spatial occupancy models for data collected on stream. Aquatic Conservation: Marine and Freshwater Ecosystems, accepted. DOI: https://arxiv.org/pdf/2409.10017.
[01] Kervellec M, Couturier T, Bauduin S, Chenesseau D, Defos du Rau P, Drouet‐Hoguet N, Duchamp C, Steinmetz J, Vandel J & Gimenez O (2024) Bringing circuit theory into spatial occupancy models to assess landscape connectivity. Methods in Ecology and Evolution, accepted. DOI: 10.1111/2041-210X.14418.