Dragon
Les libellules comme indicateurs de l’impact humain sur les écosystèmes d’interface
Le projet Dragon s’intéresse aux odonates (libellules et demoiselles), un groupe taxonomique charismatique mais souvent négligé qui offre une opportunité unique d’étudier les impacts anthropiques sur les écosystèmes d’interface reliant les milieux terrestres et d’eau douce. Les particularités de ce groupe en font un très bon candidat pour mettre en place de nouveaux indicateurs pour la gestion de l’environnement.
Le projet vise à mobiliser et exploiter les données opportunistes et standardisés des odonates de France et d’Europe dans le but d’obtenir des tendances temporelles des populations et des distributions des espèces à différentes échelles spatiales. Ces tendances seront reliées à différentes pressions anthropiques comme le changement climatique et l’utilisation des terres pour cerner les causes des changements et variations observées et offrir des réponses aux acteurs de la conservation des milieux humides d’interface.
Sur sa durée, le projet sera largement co-construit avec les gestionnaires et autres parties prenantes de la conservation des odonates et des milieux humides en France et en Europe afin de permettre l’appropriation et l’utilisation des résultats.
Porteurs de projet :
Colin FONTAINE – CNRS (France) ;
Reto SCHMUCKI – UK Centre for Ecology and Hydrology (UK)
Le projet Dragon réunit des spécialistes de synthèse de données, suivi de la biodiversité, écologie des communautés, écologie spatiale, changements environnementaux, indicateurs de biodiversité, sciences participatives et Odonates.
Le projet Dragon est issu de l’appel à projet “Impacts” de 2022. Le processus de sélection du projet a été réalisé par un comité d’experts indépendants.