Food-webs
Réseaux trophiques dans l’antropocène : une synthèse des isotopes stables pour comprendre la réponse globale des écosystèmes d’eau douce
Les changements environnementaux globaux restructurent la biodiversité en perturbant le fonctionnent des écosystèmes et des services que les écosystèmes rendent aux hommes. L’écologie des réseaux trophiques offre une opportunité unique pour mieux comprendre les effets de ces changements. À ce jour, les études comparant les réseaux trophiques à larges échelles spatiale et temporelle présentent des limitations importantes car elles reposent principalement sur des estimations issues de modèles.
Le projet Food-webs étudiera ces réseaux trophiques en agrégeant de nombreuses données existantes à l’échelle du globe. Ainsi, Food-webs mettra en lumière comment la biodiversité et les écosystèmes répondent aux changements globaux à travers le prisme des isotopes stables. Ces données isotopiques seront utilisées pour : i) mieux comprendre la structure globale des réseaux trophiques, ii) déterminer l’importance de la variabilité intraspécifique dans ces réseaux et iii) quantifier la façon dont les transfert d’énergie sont affectés par les changements globaux.
Plusieurs facettes de la biodiversité seront étudiées (taxonomique, fonctionnelle et phylogénétique) pour développer des mesures de santé des écosystèmes reposant sur les propriétés isotopiques des réseaux trophiques.
Porteurs de projet :
Julien CUCHEROUSSET – CNRS (France) ;
Michelle JACKSON – Université d’Oxford (Royaume-Uni) ;
Julian D. OLDEN – Université de Washington (Etats-Unis)
Le projet Food-webs réunit des spécialistes de l’écologie aquatique, de l’écologie des isotopes stables, de la théorie des réseaux d’intéractions, de la biogéographie, de la biologie évolutive, de la paléoécologie, de l’écotoxicologie et de la biologie de la conservation.
Le projet Food-webs est issu de l’appel à projet de 2022. Le processus de sélection du projet a été réalisé par un comité d’experts indépendants.